Mais non, je ne veux pas vous tuer

Une petite pause dans le compte rendu du Japon, pour bien montrer que malgré ces trois semaines, je sais encore gérer les filles à peu près seule. Ou pas.

Aaaaah, les vacances, c’est bien, y a pas d’horaires, on peut faire ce qu’on veut et les enfants pètent la forme, mais quelque chose de grave. Alors cette semaine, je leur avais préparé un combo hardcore: le mardi journée sportive au Blocry, le mercredi, journée à la mer avec départ a potron-minet, aka 6h

Mardi:
Donc le mardi, c’était rendez-vous en enfer avec mon frère à 11h sur le parking malin.

Le programme de la journée? On commencerait par un peu de tennis, puis certainement du ping-pong. Pour la suite, on savait pas trop, peut-être piscine ou escalade.

Sauf que du sport, avec deux gamines de 11 ans et 6 ans 1/2, c’est sportif un peu justement. Surtout quand ton frangin a oublié les balles de tennis dans la voiture; c’est moyen pratique pour jouer. Du coup, il est parti les chercher avec Laglue© tandis que je restais sur le cours avec Lagluante© et une balle qui trainait dans mon sac [1], pour lui apprendre les rudiments du tennis, principalement taper dans la balle. Chose qu’elle fait plutôt bien en fait. Après renvoyer la balle lui est plus difficile.

Quand le frangin est revenu avec les quatre balles en bout de vie qui restaient dans sa bagnole, on a bien compris que l’heure allait être assez compliquée. Surtout quand Laglue© forte de ses deux semaines de stage de tennis a voulu jouer aussi. Et que Lagluante© aussi. Et que bizarrement on avait que trois raquettes pour quatre.

Quand on a finalement pu rejouer entre adulte, le match a été assez tendu, rempli de balle renvoyées très fort pour faire taire la colère et la frustration que tu peux avoir a essayer de jouer avec deux punaises qui passent leur temps a essayer de s’entre-tuer.

Bon après, on en a raté aussi pas mal des balles. Dont parfois dans de jolis mouvements de j’ai-ah-ben-non-finalement-pas-mais-tu-as-vu-l’énorme-guêpe-que-j’ai-chassé-avec-ma-raquette? Et beaucoup couru aussi. Heureusement, contrairement à la dernière fois, on était dans une bulle semie-ouverte et pas dans la bulle four-à-pizza-sans-aucune-aération.

Quand on est revenu vers l’accueil bien crevés, on a aviser la table de ping-pong, vide. Et on est partis pour une heure de pong-épique, a savoir no rules, on renvoit la balle coute que coute et on tente les plus mauvais coups possibles; avec Lagluante© en ramasseuse de balles officielle. On a bien sûr joué aussi avec les filles et terminé par un défi: jouer avec deux balles. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est difficile en fait.

Un petit tour au décathlon [2], ou je craque finalement pour des chaussons d’escalade, et on est reparti. Pour de l’escalade cette fois. Si le frangin et moi sommes équipés (baudrier+chaussons+grigri et/ou 8) ce n’est pas le cas des filles. Du coup on loue un baudrier pour la grande et un ouistiti pour la petite. Qui n’est plus si petite vu que le harnais commence a devenir vachement serré pour le coup. [3]

L’année dernière Lagluante© l’escalade, elle avait vachement bien géré:grimper jusqu’au sommet fingers in ze nose, grimper sans être assurée (!) sur un module. Puis après elle avait eu un peu peur. Ensuite l’année s’était écoulée et on avait repris maintenant.

Vu que ca faisait un certain temps qu’on avait plus pratiqué, on a préféré faire la première voie, ou en tout cas l’arnachement et la vérification des noeuds avec la nana de la permanence. Puis Lagluante© s’est élancée.

♫  plus hauuuuuuut, alller plus hauuuuuhauuuuhauuut♫
♫ plus hauuuuuuut, alller plus hauuuuuhauuuuhauuut♫

Sauf que. Elle a commencé a grimper. Genre sept ou huit mètres. Puis elle a dit qu’elle avait peur. Et elle a pas voulu redescendre. Elle était un peu tétanisée sur sa corniche. On a envoyé Laglue© sur la voie d’a coté pour la rassurer et lui montrer comment descendre. Mais ça n’a pas changé grand chose. La nana de la perm a commencé à s’équiper pour aller la récuperer, quand finalement, la demoiselle a daigné descendre, cahin-caho.

Sur les deux derniers mètres, la responsable lui a montré comment bien se placer pour descendre. Puis après ça, il n’a plus été question pour la petite de monter sur ces grands murs.

Du coup, elle a été sur le module en haut, légèrement incliné, qui fait trois mètres et a un gros tapis moelleux en dessus et s’est entraînée dessus. A grimper d’abord timidement, avec mon aide puis de plus en plus facilement, jusqu’a le faire très facilement et en sautant de plus en plus haut.


Du coup quand je lui ai reproposé, genre une heure plus tard de regrimper sur le grand mur, elle l’a fait. Sans rechigner. D’abord deux trois mètres, puis redescendre pour qu’elle voit qu’elle maitrisait la descente, puis jusque tout en haut. Et de redescendre, fière comme Artaban. Pendant ce temps, sa soeur grimpait une autre voie, assurée par son tonton.

La petite bête qui monte, qui monte,...
La petite bête qui monte, qui monte,…

Puis on les a envoyée toutes les deux sur le module pour pouvoir grimper une voie entre nous. Il faut savoir que depuis quasi dix ans, je suis handicapée d’un bras (enfin techniquement le nerf grand dentelé est mort, me privant d’une bonne partie de mes forces et de la mobilité de mon bras gauche) et que mes derniers essais d’escalade s’étaient soldés par des échecs lamentables. Du coup, c’est un poil stressée que je me suis mise devant la paroi.

Mais forte de mes séances de kinés et des trois semaines au Japon qui m’ont développé des muscles inconnus, c’est avec fierté que je suis arrivée en haut d’une 3B [4]. Bon après j’avais le malus filles qui se disputent quinze mètres en dessous de toi. Grimper en essayant de mettre de l’ordre la-dedans est un petit peu beaucoup compliqué et stressant. Heureusement on était seuls à ce moment là, mais j’avoue avoir eu des idées si pas de meurtres, de baillons et de shibari pour gouter la quiétude de l’escalade.

J'ai un bonus si en atterrissant j'écrase une (ou les deux) filles? Non parce que si oui, je tente hein.
J’ai un bonus si en atterrissant j’écrase une (ou les deux) filles? Non parce que si oui, je tente hein.

Encore une ou deux voies pour les filles, pareil pour le frangin et on remballe les affaires. C’est passablement cassés qu’on s’est entassés dans nos voitures respectives pour repartir à la maison.

Bilan du nombre de pas de la journée: 13093, soit 10km. Plus le sport. Pourtant à 22h elles étaient encore en pleine forme. Nettement moins quand je les ai réveillées a 6h le lendemain…

Mercredi:

Rendez-vous chez Setchaya et Koochie a 7h30, pour prendre le petit déj, puis partir vers Ostende à une seule voiture. Puis trajet comateux vers la plage. Arrivée vers 9h30. Il fait encore un peu frisquet, surtout à cause du vent, mais le soleil est bien présent et il y a peu de gens à cette heure encore matinale.

Le sable, le soleil, et la mer
Le sable, le soleil, et la mer


Quand tu voyages avec des enfants, le plus embêtant c’est les “MAAAAMMMAAAAANNNNN PIPPPPIIIIIIIII” intempestifs de ta progéniture, t’obligeant à te rabattre sur un café, ou des toilettes publiques pas trop sales quand tu as de la chance, pour soulager la vessie trop petite de l’enfant. Quand celui-ci ne te dira pas simplement “j’ai plus envie” après avoir payé un café cinq euros pour pouvoir utiliser les toilettes de l’établissement. Les joies parentales donc. Que tu imposes aux potes assez fous pour partir avec toi et tes nemesis.

Non tu ne feras pas pipi au pied de la sculpture
Non tu ne feras pas pipi au pied de la sculpture


On se fait la digue en long, large et travers, en profitant pour chasser le pokemon. D’ailleurs, curieusement, ou pas, il semblerait qu’Ostende soit la ville des Lipoutou et Soporifik. Y a t’il un lien avec le nombre assez hallucinant de retraités du coin, il y a un pas que je n’oserais franchir. Celà dit, il serait interressant de voir si les Tadmorv et autres Grotadmorv prédominent à Anvers.

Pas de pokemons, mais une bien jolie vue
Pas de pokemons, mais une bien jolie vue

Pause de midi. On se rabat sur un resto sur la place, proposant un menu pas trop cher comprenant croquette de crevette et plat au choix, comme vol-au-vent ou sole meunière. N’écoutant que mon estomac, je me suis rabatue sur celle ci. Hélas, trois fois hélas, grosse deception. En guise de sol c’était plutôt une solette, le beurre de la sauce n’a jamais été clarifié et la purée a failli ne jamais arriver. Bilan, je ne remettrai pas les pieds dans ce bistro. Même si la croquette n’était pas mauvaise.

Je suis crevette
Je suis crevette

Puis c’est l’après-midi, après encore l’une ou l’autre capture de pokemon, nous voici enfin sur la plage. Les serviettes sont installées, les jeux de plage déballés et les filles jouent plus ou moins tranquillement pendant qu’on profite. Du soleil. Du ressac. De la caresse du vent.

Setchaya va faire un premier tour dans l’eau, moi qui comme une andouille ai oublié mon maillot, fait ce que je peux en short et t-shirt, a savoir le regarder et temporiser les filles “non on ira pas dans l’eau tout de suite d’abord faut que la crème solaire agisse, que vous digériez et que je trouve le courage d’y aller”.

On en profite pour regarder le balais d’un hélico qui soit tente de sauver quelqu’un de la noyade, soit s’entraine à balancer/repêcher des gens dans la flotte.

Tu connais la blague du fou qui tient l'hélico?
Tu connais la blague du fou qui tient l’hélico?

Quand enfin je leur dit oui pour aller dans l’eau, avec l’aide mille fois bénite de Setchaya, c’est une eau à la températue proche du zéro absolu et avec un ressac de malade qu’il nous faut affronter. Avec option repêchage de Lagluante© qui malgré le fait qu’elle me tienne des deux mains se fait balayer par les plus grosses vagues. En soit c’est pas grave, sauf que vu qu’elle rigole et qu’elle a la bouche grande ouverte, elle boit la tasse.

Pendant ce temps, j’essaye de maintenir désespérément mes bagues qui tente de se faire la malle. Faut croire que j’ai maigris des doigts pendant ces vacances. Ou alors les 15kgs perdus depuis quelques mois étaient en fait rassemblés dans mon annulaire gauche.

En plus, j’avais pas du tout prévu l’effet miss T-shirt mouillé quand je suis rentrée complètement dans la flotte, me donnant envie d’avoir la tout de suite maintenant un burkini ou au moins une combi pour ne pas mourir de pneumonie la maintenant tout de suite.

Quand on est remontés sur les serviettes, Lagluante© avait le teint délicatement bleuté, les lèvres mauves, mais pas froid du tout maman, on y retourne ?

Puis le temps a avancé, le soleil nous à sechés, on s’est rhabillé et direction glaaaaace pour le gouter, puis promenade dans un parc, avant un retour sur la plage, après avoir laissé Setchaya et Koochie sur le parking

Couché de soleil sur plage
Couché de soleil sur plage

Non parce que masochisme parental poussé à l’extrême, le Merlinou allait nous rejoindre deux grosses heures plus tard, direction Dunkerke pour y passer deux nuits et profiter de la plage une journée de plus. Enfin nous surtout, lui nous rejoindrait plus tard.

En l’attendant, les filles ont continué a augmenter leur skill “construction de château de sable”

Mais si c'est beau
Mais si c’est beau

Laglue© s’en est vite lassée et a repris la lecture de son livre tandis que je goutais au plaisir simple de la liseuse sur la plage. Avec un moment extrêmement appréciable de silence, tellement rare quand elles sont deux.

Puis Merlin nous a récuperées, on a filé a Dunkerke et joie et bonheur pour les filles, fait un Buffalo Grill. Qui donnait un petit jeu des chevaux pour patienter. Repas engloutis par les filles, au comble du ravissement pour la petite qui a pu manger une énorme barbe à papa. Quand elles se sont couchées, curieusement, en quelques secondes, elles s’étaient endormies…

Bilan du nombre de pas de la journée: 16917 pas, soit un peu plus de 12km.

Mercredi:
Réveil au petit matin, le temps de prendre un déjeuné copieux [5], de faire le sac avec les maillots, serviettes, de quoi boire, un anker et ma liseuse et c’est parti. On est a environ deux kilomètres de la plage, avec une foule de possibilité pour la rejoindre. Après concertation avec les filles [6], mon scanner pokemon , moi-même, on se décide par un passage par le port, longer le bras de mer, puis passer la passerelle en bois qui ralie Malo Plage.

Bien sûr, ça a pris un peu de temps, vu qu’on chassait le pokemon en même temps [7], prenait quelques arènes photos, puis discuter. Chose curieuse, pour une fois elles ne se sont pas DU TOUT disputées. A un tel point que je me suis demandé si on m’avait échangé mes enfants pendant la nuit.

On traverse la passerelle et là, c’est la première vu sur Malo Plage, parait-il la plus belle du nord. J’avoue, le nom n’est pas usurpé. Plage de sable fin, à perte de vue, eau vert-turquoise et très peu de gens.

Sable fin sur mer
Sable fin sur mer

On avance sur la digue. J’ai récuperé a l’hotel environ 3m3 de documentation que faire à Dunkerke avec des enfants, et classé celle-ci en fonction de son cout: vends un rein, tu devrais t’en sortir avec un oeil, possible si on mange des pates jusqu’a la fin du mois, gratos. Un plan me permet de pouvoir placer tout celà judicieusement sur une carte.

Vous êtes ici. << Les nouvelles vont vite  ©Le chat
Vous êtes ici. <<
Les nouvelles vont vite
©Le chat

Et puis on tombe sur le Graal de tout parent radin et fauché qui se respecte. Une plaine de jeux. Dans le sable, au bord de la mer. Le rêve. Je lâche les filles la dedans et profite de mon strabisme divergent pour les surveiller d’un oeil, l’autre vissé a ma liseuse.

Et vu qu’on est en France, la chance, les autres enfants parlent aussi français, communiquant plus aisément du coup, vu que le niveau de néérlandais des filles n’est pas vraiment bon.

Le temps passe et il est temps d’aller manger. Que veulent-elles? Une crêpe. Quand? Maintenant. Du coup on se refait la jetée en direction d’une crêperie. Le temps de commander à boire et a manger, sur une terrasse ou il y a peu de monde et avec une vue imprenable sur la mer, on discute et on joue.

Vue sur mer depuis la crêperie. On a vu pire
Vue sur mer depuis la crêperie. On a vu pire

Et puis c’est le moment de manger et boire, de préférence vachement dététique, comme au chocolat pour Lagluante© a la saucisse et oignons pour Laglue© et carrément indécente pour moi avec son fromage puant et ses lardons, option ail anti vampire. Et pour faire glisser le tout? Du cidre pardis

Un conseil? Evite de trop ouvrir la bouche après m'avoir mangée. Surtout si tu comptes draguer apres.
Un conseil? Evite de trop ouvrir la bouche après m’avoir mangée. Surtout si tu comptes draguer apres.

J'ai toujours manqué de bol ET chercher le doux. (ouais, frappe moi si tuv eux, j'ai pris une bolée de cidre doux et j'ai aimé ça)
J’ai toujours manqué de bol ET chercher le doux.
(ouais, frappe moi si tuv eux, j’ai pris une bolée de cidre doux et j’ai aimé ça)

Et puis c’est le moment tant redouté: j’ai oublié le matériel de plage a l’hotel, du coup le challenge est de trouver une pelle pas trop chère, qu’elles puissent l’utiliser. A la limite même deux, histoire qu’elles ne s’entretuent pas pour l’item.

Ben j’ai été vachement surprise en fait. Déjà que la bouffe n’était pas chère, je m’en suis tiré avec 2,50€ pour une pelle et un rateau, et un set de raquettes et balles de plage pour 6€. Du coup quand on a été s’installées sur la plage, après avoir mis les serviettes, les maillots et mon t-shirt + short au dessus du maillot parce que ça caillait quand même, on s’est lancées Laglue© et moi dans une partie endiablée tandis que Lagluante© creusait consciencieusement un trou pour enterrer mon cadavre [8]

Et puis vu qu’il faisait bon et que la nuit à été courte, j’ai sombré une grosse demie-heure, pendant que les filles essayent de creuser pour arriver en Chine. Sans se disputer ni se battre. Parce que j’avais joué la carte “laissez moi dormir un peu, et on ira dans l’eau. Enfin y mettre les pieds juste, pour se baigner, faudra attendre papa”.

Alors elles l’ont fait. On a été dans l’eau, qui descendait doucement. Jusqu’aux genoux pour moi, un peu plus pour elles. Et comme il n’y avait quasi pas de vagues, on y est restées pas mal de temps, tandis qu’elles essayaient imperceptiblement de gagner quelques centimètres encore. Seulement vu la température de l’eau, elles m’ont pas eue.

Remontées sur la plage, on a joué toutes les trois. Puis le vent s’est levé, leur père est arrivé et ensembles, ils ont été dans l’eau. Moi j’avais remis mon t-shirt, rapport que je caillais. Et ils ont joués longtemps. Et pendant que je les regardais se lancer de l’eau, courir et nager, je remetais ma robe par dessus tout, parce que j’avais froid.

Puis ils ont couru bien loin, rattraper la marée, trempés comme des soupes et heureux. Moi je passais mon pull au dessus de ma robe parce que j’étais frigorifiée.

Non parce que ces fous furieux sont restés deux heures dans une eau a 18° quand dehors il faisait à peine 20° et qu’il y avait pas mal de vent. Tu m’étonnes que la plage était quasi vide.

Quand ils sont remontés, ils se sont emballés dans les serviettes, et Lagluante© s’est couchée sur mon estomac. Deux minutes après, elle ronflait. On l’a laissé un peu faire, histoire de ne pas se retrouver avec un gremlins, puis une fois tout le monde rhabillé on est parti se promener. Et regarder ce qu’on pourrait bien manger le soir.

Notre choix s’est porté sur une taverne qui faisait moules/crêpes et steack tartare, avec un serveur peu avenant à franchement pas sympa, mais à la nourriture délicieuse. Sauf que de crêpes il n’y avait plus. Pour éviter un incident diplomatique avec Lagluante© on s’est rabattu sur la gaufre, valeur sûre s’il en est.

Et après on a fait ripaille. Sur une terrasse en bord de mer.
Moules frites et bières, en vrai touristes.

Et bon appétit bien sûr. Buuurps
Et bon appétit bien sûr. Buuurps

Et je te parle même pas de l’indécence des desserts, qu’à ma grande honte j’ai oublié de photographier. Mais pour te faire baver, sache qu’il y avait sur mon assiette: une gaufre de Liège, un morceau de tarte aux pommes, une boule de glace vanille bourbon, un morceau de brownie, un macaron, un chocolat chaud et un pot de chocolat fondu. Heureusement que Lagluante© était là pour m’aider a tout manger.

Et puis bien sûr, on a continué a se promener. Le téléphone à la main, tête a l’envers, pour le cas ou un pokémon se pointerait. Et c’est sur la superbe digue de Malo Plage que mon niveau 22 est apparu tout seul…

Grace a l'éclosion d'un oeuf dis donc
Grace a l’éclosion d’un oeuf dis donc

Comme il se faisait tard, il a fallu rentré. A l’hôtel qui du coup se trouvait plus a quatre kilomètres de notre point de départ. Mais c’est pas grave. Il faisait beau, le couché du soleil était magnifique et les filles pouvaient chasser le pokémon.

La jolie passerelle dont je te parlais plus haut
La jolie passerelle dont je te parlais plus haut

Pour le retour, on a explorer un parc, le LAAC, bondé de joueurs pokémons, limite on aurait dit que toute la ville s’était donné rendez-vous là, rapport au peu de personnes croisées jusque là. Vu qu’on partageait le temps entre chasse aux pokémons et photos de familles ou plus débiles, je n’ai pas pu m’empêcher de me faire fusiller du regard après avoir sorti bien fort aux gens qui nous dévisageaient “Ah non hein, arrête de prendre des photos, on ne va pas gâcher une sortie Pokemon avec une sortie de famille”. Sourires crispés en face, j’avoue c’était rigolo

Quand on est finalement arrivés a l’hôtel, les enfants tenaient plus du cadavre que du vivant. Et je te raconte pas le lendemain matin, quand il a fallu se lever bien tot pour rentrer…

Bilan du nombre de pas de la journée: 12472 soit un peu plus de 9km, soit beaucoup trop pour les filles.

Sur ces trois jours elles auront donc marché 33km, fait de l’escalade, du tennis et du ping-pong, plongé deux fois dans une eau a 16-18°, bu la tasse environ quatre fois, terrassé 30m3 de sable et eu les meilleurs jours de vacances de cet été.

Et nous? Ben écoute, perso j’en ai bien profité, le Merlinou moins, d’ailleurs il ralait un peu à ce sujet. Je crois qu’il a une revanche d’activité a faire avec les filles à prendre…

[1] Cherche pas, mon sac est un mélange de TARDIS et du sac de Marie Poppins,avec un coté poirier savant, il te bouffe la main quand tu essayes d’y retrouver ton portefeuille, en plus d’être multi-dimensionnel et de devoir demander un rendez-vous pour pouvoir y récuperer un item.
[2] Si c’est du sport aussi. Les filles veulent à chaque fois parcourir tous les rayons et essayer les skates et autres trottinettes en plus des vélos elliptiques et des trucs d’escalade.
[3] Et non le cou, ou alors ce que tu l’as vraiment très mal harnachée
[4] Oui je sais, c’est le niveau le plus bas quasi, mais j’m’en fiche. Je suis arrivée en haut. Sans me vautrer, quasi sans douleur et avec l’assurance qu’en m’entrainant, je pourrai faire mieux. Et c’est, c’est vraiment beaucoup et très important pour moi
[5] Enfin l’homme et les filles, moi je suis pas capable de manger le matin. Même avant de partir en rando en haute montagne #TrueStory
[6] Tu rigoles ou quoi? Leur demander leur avis, c’est partir pour au moins deux heures de négociations
[7] D’ailleurs si tu aimes marcher mais que tu as des enfants relous qui passent leur temps à chouiner et à ne pas vouloir avancer, installe pokemon go. Promenades longues et sympa garanti, pour autant que tu laisses l’enfant tourner les pokestops et attraper l’une ou l’autre bestiole. Mon conseil cependant: évite de le laisser faire quand c’est un rare qui pop, tu t’en mordrais les doigts #JaiTestéPourVous.
[8] La gentillesse et serviabilité de cette enfant me tuera…

En plus sur la plage y avait quasi pas de témoins, tu parles d'une chance
En plus sur la plage y avait quasi pas de témoins, tu parles d’une chance

Osaka et alentours (J2-J3)

Il était prévu qu’on reste deux nuits à Osaka avant de partir vers Kyoto.
Après avoir bien profité de la soirée, la première nuit s’est déroulée d’une traite et le lendemain, trois d’entre nous partait vers Himeji et son château.

Motivés. Sauf que j’avais pas prévu DU TOUT que les filles m’avaient laissé un petit cadeau de départ, histoire que je me souvienne bien d’elles, sous la forme d’une énorme gastro fulgurante, qui m’a laissée en plan pendant trois jours, me laissant penser que j’allais claquer et me faisant demander si mon assurance couvrait le rapatriement [1]

Gastro qui s’est déclarée évidement un peu avant de prendre le train, après s’être tapé une demie heure de métro et qu’on était partis pour facile 1h30 de tchouktchouk.
Alors que mon estomac tentait de divorcer de moi de façon totalement horrible: mix d’alien et de la remontée des saumons lors du fray. Heureusement pour moi, les désordres n’ont été que d’ordre stomacal. Je peux donc te dire que j’ai testé pour toi vomir discretos [2] dans un sac plastique au milieu de la gare de Shin-Osaka, sans rien laisser soupçonner aux gens autours de nous, pendant que la pauvre, pour préserver son anonymat, nous l’appelleront Babadouk, essayait de se pousser pour qu’on ne voit pas qu’on était ensemble.

Arrivée du train, un superbe Shinkansen, au nez effilé, aux sièges confortables et inclinables, a l’airco réglable et je comate jusqu’a l’arrivée, un sac à vomis près de moi, ocazou.

Il faut dire que dehors il fait particulièrement chaud, genre 33° et que le taux d’humidité est aux alentours de 95%. Un vrai sauna, et quand on a l’estomac qui tente de reprendre sa liberté, ça n’aide pas.

On sort de la gare, devant nous, à deux kilomètres, le château, visible dans la brume. On se dirige vers lui, à petits pas de bigotes

Un bus pourrait nous y amener, mais c’est payant, puis ça nous permet un peu de découvrir la ville.

Pour le chateau? Ben il suffit de lever la tête en fait
Pour le chateau? Ben il suffit de lever la tête en fait

On arrive dans l’enceinte du château. Les douves, le pont, et le bâtiment qui nous surplombent sont vraiment impressionnants.

Du monde? Non je ne vois pas de quoi tu parles. Arrête de raler, il fait beau en plus
Du monde? Non je ne vois pas de quoi tu parles. Arrête de raler, il fait beau en plus

On se promène dans les jardins et arrive la première partie de la visite ou il faut se déchausser. Les planchers étant antiques et vénérables, les lieux de déchausse, tels les temples et autres maisons sont légions. On nous fourni donc un sac ou mettre nos chaussures et c’est partie pour la découverte du long couloir, bâtiment d’époque, extrêmement long. Des enfilades de pièces avec vue sur le parc du château et moultes objets exposés. Il fait aux environs mourir. Près des fenêtres ouvertes des groupes de gens se posent pour capter un peu de l’air moins chaud de dehors.

Le parquet est glissant en chaussettes,en cause certainement le vernissage du bois fait par un psychopathe du brillant et vu que je suis a deux doigts de tourner de l’oeil, je me traine de pièce en pièce en regardant et puis en m’accroupissant dès que je peux.
J’avoue avoir végété bien dix minutes devant une maquette dépeignant l’évolution des environs depuis avant l’avènement du château jusqu’à nos jours.
Quand on ressort de là, une nana me voyant a l’état de loque post-humaine me file une bouteille de pocari sweat, boisson qui deviendra ma compagne de route pour tout le voyage; pour éviter que je ne meurs là, sur la dalle ou on remet ses chaussures.

On continue a monter, vu que le château se trouve au sommet d’une colline.
C’est là qu’avisant un banc, le seul qu’on aura croisé, je m’affale et leurs dit de me laisser mourir là, j’attendrai qu’ils reviennent de leur visite.
L’endroit est plaisant et calme, j’ai vu sur le château et une brise régulière vient me susurrer à l’oreille que je ne mourrai pas tout de suite.

Le cadavre sur le banc? Oui c'est moi, non je ne suis pas encore morte, veuillez ne pas m'incinerer
Le cadavre sur le banc? Oui c’est moi, non je ne suis pas encore morte, veuillez ne pas m’incinerer

Sur les quasi deux heures que dureront leur visite, je comate, assise sur mon banc, passant par des phases d’endormissements avec pour compagnie les cris des oiseaux et le bruit de la foule, silencieuse, mais pas trop qui monte a l’assaut du château. Ah, et de quelques personnes venues s’assoir près de moi, le temps se de reposer.

Quand finalement, ils reviennent me chercher, une guide, voyant ma figure verte et en vrac, nous raccompagnera a contre sens vers la sortie, avec moultes courbettes et “genki desuka?” espérant que je ne lui claque pas entre les doigts.

A la sortie des figurants en costumes d’époques se prêtent au jeu des photos

Greuha, You shall not pass. Ou à peu près
Greuha, You shall not pass. Ou à peu près

Même qu’ils sont un peu insistant pour prendre des photos avec les enfants et les touristes. Je suis gentille, je t’épargne celles avec moi
Roger, nous avons un groupe de gaijins devant nous, je répète, gajins à deux heures
Roger, nous avons un groupe de gaijins devant nous, je répète, gajins à deux heures

Grace à ce petit intermède je me sens un peu mieux, et peut donner à Loup toute latitude pour faire ses photos

Bwahahaha, cest moi le maitre du chateau, tremblez pauvres mortels
Bwahahaha, cest moi le maitre du chateau, tremblez pauvres mortels

C’est intéressant de voir le nombre de statues se dressant sur le chemin entre le château et la gare. Des statues de toutes sortes, hommes, femmes enfants, plus ou moins habillés.
Loup qui n’avait plus vu Lagluante© depuis deux jours s’est mis en tête que l’une d’elle était sa maîtresse, il a été assez difficile de l’en déloger

Mais puisque je vous dis que c'est Lagluante, laissez moi ici bordayl!  >_<
Mais puisque je vous dis que c’est Lagluante, laissez moi ici bordayl! >_< [/caption]

On peut noter aussi que le dépaysement par rapport à la Belgique est moindre et peut se faire attendre, on a la solution pour se sentir malgré tout chez soi [3]
[caption id="attachment_3388" align="aligncenter" width="695"]Une petite gauff' au suc'? Une petite gauff’ au suc’?

Retour par le train et métro, ou j’ai pu remarqué chez certaines le soucis du détail quant à l’accordage de leur chaussures avec les chaussettes

T'as pas de paillettes? Tu peux pas test...
T’as pas de paillettes? Tu peux pas test…

C’est a peu près la que j’ai découvert le hashtag #OnlyInJapan, qui allait me poursuivre tout le long du trajet. Que ça soit les toilettes et leur utilisation disons,… aléatoires aux premiers essais, les statues bizarres, les gens aux comportements bizarres, les situations cocasses à poils dans les onsens [4], les nons sens, enfin toutes des choses dont je te parlerai ultérieurement et un paquet d’anecdotes que je compile.

Pour entrer simplement, et vu qu’on peut en trouver un peu n’importe où, même en Belgique, c’est dire, le mur d’escalade exterieur sur un grand immeuble, que t’as qu’une envie, voire ou est l’entrée et aller tester

Tu as foiré ton jet de résistance, allez, viens à moi maintenant.
Tu as foiré ton jet de résistance, allez, viens à moi maintenant.


Je veux je veux je veux.. je *Baf*  On dit pas "je veux, on dit je voudrais"
Je veux je veux je veux.. je *Baf*
On dit pas “je veux, on dit je voudrais”

Pour la suite et fin de la journée? Retour à Osaka, visite de ses rues et galeries commerçantes, bourrées de monde à tout heure du jour et de la nuit, histoire de te donner un avant-gout de Tokyo
Non mais vraiment, tu me crois pas? Attends, vidéos prises par mes soins, 100% pas retouchées. Quand on parle du bruit qui peut se faire étourdissant, c’est une belle illustration. Que ce soit le brouahaha de la rue, ou les différentes personnes qui beuglent à qui mieux mieux dans leur micro, répandant leur boniments en contrepoint des jeunes voulant faire connaitre leurs talents de chanteurs.


Même que tu dois faire attention en même temps à ne pas foncer dans les gens, ne pas te faire foncer dedans et ne pas perdre un truc par terre, auquel cas il sera lamentablement piétiné jusqu’à ce que mort s’en suive

Et puis c’est le moment dont Muriel Robin ne parle pas dans son sketch. Je pense sincèrement, au vu de nos expériences japonaises, qu’il est plus facile de diviser une addition en six, que de trouver un restaurant ou on puisse tous manger. Particulièrement à Tokyo et sans réservation #Yolo.

Certains restos sont spécialisés, d’autres plus généralistes, c’est dans l’un de ceux là qu’on se dirige ce jour là. Très bon. Il faut savoir qu’au Japon dans à peu près n’importe quel resto, de la gargote de quartier au shabu-shabu prestigieux, en été on te fournit une serviette (chaude ou froide) dès que tu arrives pour te rafraîchir un coup, ce qui au vu des températures n’est pas du luxe. Et que généralement l’eau et/ou le thé te sont fournis gracieusement. En plus du système old school de sonnette pour appeler le serveur une fois que tu es prêt à commander. Que ce soit via les menus en full japonais, avec ou sans dessins, en anglais, ou via la vitrine avec ses répliques de plats plus vrais que nature.

Ce soir là, on s’est divisé entre bouffeurs de ramen/udon et c’était diablement bon. La commande s’est passé sans encombre et personne n’a été là pour vérifier si on mangeait bien tout convenablement, [5] et c’est la panse repue qu’on est reparti affronter la nuit et ses danger

Udon froide et tempura. Un vrai délice
Udon froide et tempura. Un vrai délice

MES ramens au K-nard, bas les pattes ou j'te bouffe.
MES ramens au K-nard, bas les pattes ou j’te bouffe.

Quels dangers me diras-tu. Le Japon est un pays extrêmement sécuritaire ou tu ne risques rien. C’est vrai. TOI tu ne risques que rien. Ton pognon par contre, c’est une autre affaire. Entre les trucs kawaii et pas trop chers [6], les salles d’arcades pleines de jeux et peluches qui ne demandent qu’a se faire attraper par des pinces qui curieusement n’y mettent pas du leur,elles

Atrapay les tous, 100yens l'essai. Tu en dépense 2000 que t'as rien vu venir
Atrapay les tous, 100yens l’essai. Tu en dépense 2000 que t’as rien vu venir

Les jeux style mario Kart, Resident Evil, dans une pièce sombre avec banquette vibrantes et araignées qui te sautent a la gueule; Setchaya a essayé une fois, plus jamais il a dit, on a cru mourir de peur. Et pourtant c’était en 2D. Je l’ai refait plus tard avec Babadouk en 3D, et c’était encore plus flippant.

Puis après c’est Merlinou qui à traumatisé les japonais présents en faisant un high score au tape-taupes en utilisant la méthode dite de la Brute Berserk [7]

Tu ne vas pas crever, VDB? ... En fait si
Tu ne vas pas crever, VDB? … En fait si

Je ne te parlerai pas de la simulation de taiko ou j’me suis amusée comme une petite folle en martyrisant ce pauvre tambour et en faisant un score pas trop dégueux.

La nuit est encore jeune, qui dit ville, dit loisirs branchés, comme le karaoké \o/

On va tout cassay, c'est le karaokayyy \o/
On va tout cassay, c’est le karaokayyy \o/

Nous voici donc à tester notre premier karaoké, avec un gars a l’accueil ne parlant pas du tout anglais. On se débrouille avec nos maigres connaissances en japonais pour savoir s’il y a aussi des chansons anglaises => utau? english?

Apparemment c’est le cas, on prend notre ticket et c’est parti pour une demie-heure, dont on prendra la première partie pour comprendre comment marche la tablette pour envoyer les chansons. Facilement en fait, c’est juste nous qui ne sommes pas doués, et puis c’est parti par la folie, on chante comme des gorets qu’on égorge, dans cette pièce capitonnée a l’odeur de tabac froid et au charme désuet des années 70, avec boissons à volontés et tambourins pour accompagner le chanteur.

Hey Mister Tambourine Man, play a song for me
Hey Mister Tambourine Man, play a song for me

Pour ce premier opus, on n’a pris que des valeurs sûres. Blondie, Madonna, Adèle, …

Note le subtil sous-titre en katakana et le charme désuet du décor
Note le subtil sous-titre en katakana et le charme désuet du décor

Le téléphone de la pièce sonne, il est déjà temps de redescendre. On paye en effet a la fin et à la durée. Du coup on aurait très bien pu prolonger, mais il se fait tard et la fatigue se fait doucement ressentir. D’autant que le jour d’après se révèle chargé [8]

On retraverse les galeries et direction l’hôtel et sa superbe vue pour la nuit.

Il faut avouer que le décor des plafond était vraiment bien sympa, plein de miémières
Il faut avouer que le décor des plafond était vraiment bien sympa, plein de miémières

Et pour terminer sur un wtf, admire le sac là au milieu, oui oui, le felindra, tête de tigre, que mon chéri il a pas voulu que je m’achète [9]

Félindra, tête de tiiiiiiik'
Félindra, tête de tiiiiiiik’

Et je ne pourrai pas te laisser sans te parler du pachinko, sorte de flipper vertical japonais qui fait un bruit de fous, a plein de miémières et fait ressembler ses devantures a un truc pour enfant sage, vu comment tellement c’est pire à l’interieur

[1] De cadavre, vu l’état de décomposition avancée dans lequel je me trouvais.
[2] Merci les grossesses et leurs lots de vomissements multi-journaliers qui m’ont appris à vomir sans faire de bruits. Je me demande a quel niveau de compétence ça se place.
[3] En vrai on a pas essayé, on venait d’arriver au Japon. On l’aurait vu genre au quinzième jour, on se serait bien laissé tenter, pour voir.
[4] Qui peuvent être un chouya traumatisant quand tu fais ton 90C minimum ^^;
[5] Cela te sera raconté plus tard dans un post “anecdotes japonaises”
[6] Coucou Hello Kitty, Coucou Sailor Moon, coucou Capsule Corps, coucou Pokemon
[7] Comment ça “j’exagère” et ce n’est qu’une rentabilisation des coups?
[8] Je te mentirai pas, tous les “jours suivants” le seront en fait.
[9] On se demande bien pourquoi

Intro Japon

Depuis toute petite, un peu grâce ou à cause du Club Dorothée puis de Glénat, Dargaux et les autres, j’ai envie de partir au Japon. D’ailleurs je m’y étais préparée: découverte de la culture, apprentissage de la langue avec Setchaya et Watanabe Sensei [1], prévu des choses à voir, imaginé le voyage, bref, je trépignais d’impatience à l’idée de partir depuis au moins 20 ans.

Du coup, quand finalement s’est profilé l’occasion de partir, j’ai sauté dessus, et c’est à six qu’on s’est envolé le vendredi 15 juillet vers la capitale du pays du soleil levant; avant de prendre directement après un autre avion vers Osaka.

Alors inutile de dire que ça va parler Japon pendant quelques posts. Du coup si ca ne te dis pas, ne lis pas, regarde juste les photos (ou pas). Du reste, ça serait quand même dommage de ne pas lire parce qu’il va y avoir du lourd niveau anecdote.

Niveau pratique, on s’est adressé à une agence pour nous faire les réservations d’hôtels, d’avions et le railpass, petit ticket bien pratique nous permettant de prendre quasi tous les train de la JR et de réserver nos places gratuitement (sans ça, il y a un supplément de 5€ et le train au Japon, c’est pas donné)

Pour les filles, on les avait casées chacune chez une paire de grand-parents histoire que tout le monde survive et que personne ne s’étripe.

L’avion était à 21h. Quand on est arrivé a l’aéroport, déposés vite fait sur le parking, Lagluante© telle la grande de sizans&demie qu’elle était a retenu ses larmes en nous voyant partir.

Passer la sécurité, les bagages et les controles s’est fait sans soucis, et pour une fois, mon nom n’est pas sorti de la machine en annonçant une grande criminelle, pour changer.

Vu qu’on avait plein de temps, on s’est posé pour un ptit Starbuck en parlant de ce qu’on allait faire une fois là bas. C’est là que Loup et Ketsu en on profiter pour se faire la malle et prendre le contrôle de mon appareil photo.

C'est à bouarre à bouarre à bouarreuuuuh. C'est à bouarre kilmefooooo  (oui il est un peu stressé en avion)
C’est à bouarre à bouarre à bouarreuuuuh. C’est à bouarre kilmefooooo
(oui il est un peu stressé en avion)

Casse toi de là, le sucre,c'est pas pour les K-Nart
Casse toi de là, le sucre,c’est pas pour les K-Nart

Une fois installés dans l’avion c’est parti pour 12h de vol. Heureusement on avait les places à coté de l’issue de secours, donc plein d’espace pour les jambes. Bon après, 12h de vol c’est long, très long. Alors quand tu dois t’enquiller encore 2h pour arriver a destination, c’est un tantinet rebutant.

Oh mais quelle jolie vue, vraiment. Mais c'est bon maintenant, vire moi de ce  pu*** de hublot.
Oh mais quelle jolie vue, vraiment. Mais c’est bon maintenant, vire moi de ce pu*** de hublot.

Heureusement, on avait un peu de battement entre les deux vols et une charmante hôtesse pour nous guider dans le dédale de Narita pour prendre le second vol. D’autant qu’il fallait récuperer les bagages, passer la sécurité, redonner les bagages et être a l’embarquement à temps. Epreuve réalisée avec succès [2]

Une fois à Osaka, trouvé le bon bus qui nous ammenerait vers l’hotel, prendre les tickets et pour ça comprendre la machine qui les vends.

Alors si mon japonais ne me trompe pas, ce serait plutôt par là...
Alors si mon japonais ne me trompe pas, ce serait plutôt par là…

Se diriger vers le bon bus limousine qui devraient nous ammener a quelques centaines de mètres de l’hôtel
Facile je te dis, bus JR pour Nanba.
Facile je te dis, bus JR pour Nanba.

Et enfin trouver l’hôtel qui se trouvait au sommet d’une tour de magasins, lui même un dédale complet. Le tout sans internet, mais avec une carte japonaise tagguée [3].
Ce fut sportif, stressant, mais j’avoue, la vue de la chambre valait bien tout ces désagréments, et avant de descendre manger, on s’en est mis plein les mirettes.
De toute beauté, vraiment
De toute beauté, vraiment

Je suis le maitre du monde MOUAHAHAHAHAHA (bon maintenant repose moi, j'ai le vertige)
Je suis le maitre du monde MOUAHAHAHAHAHA
(bon maintenant repose moi, j’ai le vertige)

Pour manger, on s’est laissés guidés par nos pas dans les ruelles d’Osaka, remplies de monde, de crabes,

Bienvenue au crabe croustillant
Bienvenue au crabe croustillant

de poulpes

Vous avez demandé Chtulhu? Ne quittez pas.
Vous avez demandé Chtulhu? Ne quittez pas.

pour finalement se laisser tenter par de délicieuses okonmiyakis dont on a fait qu’une bouchée. Et qui était vraiment très très très très bonne, j’en salive encore rien que d’y penser.
Bon on a du attendre longtemps pour les avoir, ce qui nous a encore permis de rire et dire des tas de conneries
Bon alors, ça vient?  J'ai faim.
Bon alors, ça vient? J’ai faim.

De saliver quand les premières sont arrivées mais que nous on devait encore attendre les notres
On salive
On salive

Laissez moi manger, j'ai faim moi >_<
Laissez moi manger, j’ai faim moi >_< [/caption]
Avant de finalement se jeter sur les notres et de se remplir la panse avec satisfaction.
[caption id="attachment_3378" align="aligncenter" width="597"]On coupe sur la plaque et on met dans l'assiette, Itadaikimasu On coupe sur la plaque et on met dans l’assiette, Itadaikimasu

Pour finalement retourner à l’hôtel, fatigués et heureux, le ventre rempli et rêver à nos aventures japonaises…

[1] Qui ne s’est jamais remise du fait que j’ai pu avoir un enfant et encore moins une petite blonde aux yeux bleus, totemo kawaii en kimono
[2] Contraiement à ceux sur le retour qui devaient partir sur Manchester ou Geneve depuis Zaventem et qui ont loupé leur correspondance à cause du retard pris a Narita
[3] Mon conseil? Ne crois pas leurs cartes. Jamais. Non seulement elles sont orientées n’importe comment avec le nord aléatoirement en bas, a gauche, à droite, en haut parfois, rarement, mais en plus, elles sont pas toujours précises ou a l’échelle.