Trolls et légendes

Bon oui, l’article est tardif [1], mais j’ai des circonstances atténuantes: la première, j’ai pas manger franchement équilibré ce we et ca s’est ressenti dans mon petit système digestif à moi, que je ne savais pas trop en courant aux chiottes qui du haut ou du bas aurait la préséance. La seconde c’est que SASienne totale, je me suis un peu péter la gueule dans l’escalier juste avant de partir [2], bref, j’ai mis le temps a me remettre de cette édition 2013.

Alors déjà le coté jouissif de téléphoner au responsable “coucou j’me suis peté la gueule dans l’escalier *décès du responsable au téléphone “merde je perds un anim” mais t’inquiète pas, je prends de quoi me soigner [3] et je tente d’arriver [4]

Une fois arrivée, je met de coté l’idée qu’on va être TOUT LE WEEK END dehors et donc peler sévère, et aide a terminer le montage. Aka mettre les tissus, table et compagnie. Les gens sont tellement prévenant que j’ai l’impression d’être enceinte, alors que j’ai juste une cheville foulée.

Un petit resto pour se réchauffer et c’est partie pour les concerts. Alors directement un concert de Naheulbeuk avec une cheville bousillée, c’est un peu comme lâcher un aveugle dans un pogo. Douloureux et dangereux. Mais ca en valait le coup. Les batteries sont remontées a bloc pour la suite, qui commence le samedi matin crécré tôt.

Du genre que pour te lever, c’est pas des allumettes que tu as besoin pour garder les yeux ouverts, mais carrément le zippo. Et taille XXL.
Le temps de dejeuner, et de réveiller tout les neurones, on est déjà vachement à la bourre, mais vu qu’on est des vrais pros, c’pas grave parce que tout est fait dans les temps et qu’on est prêt avant même l’heure de l’ouverture officielle.

Les taches sont réparties, en ce qui me concerne je serai au même poste tout du long, aka les histoires.
Le temps de me remémorer mon plan de route, de tenter d’allumer le neurone qui n’est de toute façon bon a rien avant au moins midi du matin, c’est parti, les groupes commencent a arriver.

Au menu: histoire de hobbit: les repas d’une journée type, pourquoi ils n’aiment pas voyager, ce qu’est une aventure pour un hobbit et de temps en temps, l’histoire d’amour contrariée entre un hobbit et une araignée.

Apres ils partaient dans les bras de mes petits amis pour continuer leur aventure: test de jeu de paire, jeu de massacre, jeux secrets-qu’il-fallait-être-la-pour-essayer-on-va-pas-tout-vous-dire-non-plus, pour enfin sortir, vainqueurs de ces tests et heureux possesseurs d’un diplôme de citoyenneté hobbit

Et ils se sont beaucoup succedés ces groupes, pour finalement fonctionner en flux tendu. Ca a été dur pour moi, enfin surtout pour ma voix qui en milieu d’après-midi se demandait si par ces températures glaciales mieux ne valait pas prendre congé vers des latitudes plus clémentes. Heureusement le thé bouillant a eu raison de ses velléités d’indépendance

Un quick plus tard, aucun courage pour me rendre aux concerts, d’autant qu’on perd une heure de sommeil sur une nuit déjà fort courte. Si j’ai été me coucher tôt, au final je m’endors super tard, rapport que passer la journée dehors a 2°, c’est un peu comme la passer dans un frigo. Mes pieds sont gelés et n’ont toujours pas repris vie malgré une douche bouillante.
Avec en prime, la douleur de la cheville foulée

Deuxième jour, la motivation est restée loin derrière, il gèle encore quand on arrive sur site et les prévisions météo sont froides, contrairement aux prévisions du nombre d’entrées.

Et c’est reparti pour un tour de conte, curieusement la journée est passé très vite. Quand le temps de midi est arrivé, j’ai eu un choix cornélien a faire: manger ou avoir une dédicace d’Alice Picard. Au final j’ai eu le temps de faire les deux.

Quand il a fallu reprendre, j’étais pas très énergique. Heureusement le mouvement est revenu très vite. Au final c’est presque 400 personnes qui me sont passé entre les mains.

J’aurais pu fuir comme un vilain après, mais j’ai quand même aidé au démontage, avant de partir lâchement vers les 20h, parce que je voulais rentrer a ma maiaon et particulièrement dans la chaleur de mon lit.

Mes impressions générales? C’était génial, on était une bonne équipe, les gens ont eu l’air de s’amuser et c’était cool. A part quelques couacs coté méta-orga, on s’en est plutôt bien sorti.
AH oh et oui, le plus important. Il faisait froid. TRES FROID. TRES TRES FROID. Malgré ce que pourrait en dire Archibald Blondebouc.

[1] Un peu comme mes réveils
[2] Sur des affaires que belle-maman avait fourbement laissé trainer dans l’escalier. Tentative d’assassinat avortée, je ne me suis pété QUE la cheville. Mais bien, parce qu’elle est toujours douloureuse et que ce matin mon toubib m’a engueulée qu’on allait pas faire la mariole avec une entorse allez me faire soigner ca chez le kiné s’il vous plait bien
[3] Aka des cachets de drogues anti-douleurs et anti-inflamatoire, une bande élastique et de la crème
[4] Ho chic, une heure trente de voiture avec la cheville droite petée, j’aime les défis moi