Conte ton corps

Bon maintenant que j’ai survécu au premier module de la formation longue conteur/acteur pro, laisse moi te raconter ce premier week-end.

D’abord il faut vraiment l’avoir vécu pour comprendre, mais ca a été un week-end hors du temps, avec beaucoup de rires [1], avec beaucoup de noeuds [2], des interrogations à base de “gniiii mékomenkelfé?” [3], on a travailler sur les axes, sur sa présence sur scène [4], la création de personnages, aussi bien sur nos histoire qu’avec des personnages piochés un peu avant qu’il fallait faire deviner aux autres [5], avant de passer en interaction entre personnages.

Ce qui me fait dire en vrac que oué, j’accroche a fond à cette formation et que je veux la suite; que j’ai a peu près autant d’équilibre qu’une brouette bourrée, que plus je suis fatiguée et plus je fais des jeux de mots douteux [6], et que c’est vraiment chouette d’être dans une équipe qui ne juge pas le travail sur scène en un “j’aime/j’aime pas”, mais en “je trouve que” et qui donne vraiment des idées et solutions pour s’améliorer.



Et je ne dis pas ce QUE parce que ca me permet aussi d’avoir des week-end sans mes boulets à pattes.
Mais c’est sûr que c’est un petit plus qu’il est bien

[1] J’ai encore des crampes aux abdos et aux zygomatiques
[2] Non mais tu sais mes “petits problèmes psychomoteurs”, essayer de faire du taichi avec ce malus, c’est un peu comme faire conduire un aveugle dans une Lamborghini sur le circuit de Spa-Francorchamps
[3] C’est le taishi j’te dis, tlop compliqué semaine plochaine, va falloir que je m’achète un cerveau
[4] Toi aussi aie l’impression de marcher a coté de toi-même après un week-intensif
[5] Plus ou moins facile du style prince prétentieux, poule hystérique, serpent stressé ou fermière fachée.
[6] Ton fils apprends le mandarin mais pas le cantonais? Ha ben il se cantonne au mandarin alors *clap*.