Le cauchemard de la fancy-fair

Avoir des enfants, c’est aussi s’exposer aux revers de la parentalité, ces grandes fêtes qui rythment la vie scolaire, le marché de Noël, le spectacle de l’école, les portes ouvertes, la fancy-fair,…

Aujourd’hui particulièrement, je vais parler de ce fabuleux moment qu’est la fancy fair. Ce truc particulièrement horrible ou en plus de dépenser des sous, tu risques de ramener des trucs horribles à la maison; non parce que la tombola, elle est toujours gagnante.
A toi la chance de ‘avoir une merveilleuse poubelle de table ou une peluche immonde dont une famille à profité de l’appel au don pour se débarrasser.

Note que cette année le lot 492 était une superbe peluche Bulbizarre, que j’aurais rêvé d’avoir [1], mais qu’avec ma chance j’aurais eu le nounours Chucky ou l’ouvre-bouteille qui ne marche pas.

Vu que le pestacle de l’année avait eu lieu en janvier, là on a eu droit à la danse rapide de deux minutes et demies top chrono, avant de voir les gosses s’égailler tel une volée de moineaux vers les différents stands.
Le tout sous une pluie battante et douze degrés. Un beau temps pour un mois de novembre donc [2].

Heureusement les différents jeux étaient couverts [3], même si techniquement vu le monde tôt ou tard on se retrouvait sans protection.

Pendant que Laglue© s’essayait à la pêche aux canards, au jeu du palets, au tir à l’arbalète et à un de ces jeux maléfiques ou il faut tirer des ficelles pour guider une balle elle-même rangée dans un petit rack sur un plan de jeu vertical, couvert de trou et lui faire prendre le chemin jusqu’au sommet sans la faire tomber.

J’ai réussi le parcours intermédiaire. Peu après Laglue© a réussi le parcours le plus difficile.

Lagluante© elle, courrait partout, surveillée par son Papa et son Pépé, qui se prenait stoïquement la colère du ciel sur le coin de la tronche tandis qu’elle était bien à l’abris dans la petite maison.

Et pendant ce temps, Merlin, fier comme seul un père de gamine(s) peut l’être arborait un parapluie du plus bel effet

Tu l'as vu mon beau parapluie?

Le plus drôle c’est que si on s’est tapé la drache toute l’après-midi, bizarrement dès qu’on est revenus, le ciel était bleu…

[1] Rhooo vi, les vieux souvenirs des pokemons
[2] Et tout de saison pour ce sur-sur-lendemain de solstice d’été
[3] Comprendre ces infâmes tonnelles qui te déverses leur 2m² d’eau sur le coin de la tronche au moment ou tu t’y attends le moins. De préférence directement dans ton col histoire de te faire frissonner jusqu’à la fin de l’après-midi