La chatte sur un radiateur brulant

La panthère de canapé est un prédateur extrêment dangeureux qui pourra s’attaquer à des animaux plus grands que le lui, défendant chèremement leurs têtes, genre un splendide dragon en resine qui n’aura pas survécu à sa chute.
Après sa chasse dangereuse, elle se reposera en hauteur à l’abris d’éventuels ennemis (mais non des jets de kapla vengeur des proprios du dragon)

Qu’il est beau le mariage

La semaine dernière j’ai fais preuve d’un grand courage, j’ai vu deux fois des gens que je connaissais peu ou prou.
Bon il faut avouer que la première fois, c’était une rencontre bdgest ou j’ai trainer chéri, j’en raconterai des morceaux dans un prochain post, mais j’ai rencontré des gens géniaux, adorables, et que j’ai hâte de revoir.

La seconde, c’est Merlin qui m’a trainée conduite, au mariage de son frère.
J’ai bien prétexté un luppus, une peste bubonique, un tas d’autres maladies toutes aussi exotiques que contagieuses, rien n’y a fait, il a fallu y aller; il parait que ca fait mauvais genre de boyccoter le mariage de son beau-frère.
Le tout orchestré par une diabolique adorable belle-maman qui m’a aidée a me déguisée en femme (coiffure et vêtements, pour le reste, on peut pas me changer, dès que j’ouvre la bouche, on se rend compte qu’on a affaire à une cause désespérée)

Bref, j’ai survécu à toute une journée avec des tas de gens inconnus, déguisée et en étant moi-même (moins la violence, personne n’a été blessé de mon fait pendant ce mariage).
J’en retiendrai quelques anecdotes et entre autres choses:

  • Que la mariée était extrêmement belle (et je ne dis pas ca parce qu’elle est susceptible de passer un jour par ici, je le pense vraiment). D’ailleurs pour la petite histoire, lors de la sortie de l’église on a croisé un autre couple qui sortait de la maison communale. C’était le même type de robe qu’arborait les deux mariées, mais sur l’une ca faisait princesse romantique, tandis que sur l’autre ca donnait un rien vulgaire.
  • Que dans un cortège, généralement les conducteurs de la voiture ne sont pas les habituels. Du coup, on se retrouve avec des moments de flottements du genre “heuu comment qu’elle démarre cette saloperie” ou “comment ouvre-t’on les portières oskour”, devant les 3/4 du cortège attendant qu’on dégage de la.
  • Que la chambre normalement réservée aux mariés et dans laquelle on a fait dormir les petits avait un horrible bidet vert pomme.
  • Que la nourriture était vraiment excellente
  • Que le soleil a briller tout du long, même s’il faisait froid.
  • Que Laglue© et son cousin son inséparable, et que Lagluante© et mini-cousin semble prendre le même chemin
  • Que Filo a intêret à faire gaffe à ses fesses que je botte dès que je la revois (même si elle est de très bonne compagnie, vais lui montrer moi que je ne suis pas QUE frimeuse)
  • Et que grace a ce, j’ai pu poser mon derche dans une corvette de plus de 400 chevaux quand Merlin a dû aller la ramener dimanche matin (et que pour le coup j’ai eu aucune difficulté à me lever tôt)

Je t’aime très fort maman (ou pas)

Laglue© a une façon bien à elle de nous dire qu’elle nous aime…
Y a quelques jours, en trente secondes de temps elle est parvenue à me dire que:

  1. Maman, tu es toute cabossée
  2. Et puis tu as des jambes grosses *en pointant les cuisses*
  3. Et aussi tu as des rides aux pieds * en montrant des veines*

Et tout ça avec un sourire angélique, limite pensant me faire plaisir.
Depuis j’ai envisagé la pendaison (pour moi) ou l’abandonnage en forêt de Soignes (pour elle)

Laglue, tragédienne

Il arrive que parfois, dans une journée bien remplie, Laglue© trouvant qu’elle n’a pas eu assez de câlins ou d’amusements, mettra un entrain négatif (sisisi, c’est possible) à aller au lit.
Il se trouve justement que hier soir était l’une de ces journées. Cherchée a l’école à 17h et des brouettes, amusements, câlins, jeux sur pc et une pizza plus tard, c’est le moment d’aller au pieu.

Si la demoiselle ne se fait pas encore (trop) prier pour y aller, une fois qu’elle est en pyjama, brossée et coucouche panier les papattes en rond, c’est tout une affaire pour s’en sortir. Surtout s’il y a une Gluante© braillarde un étage plus bas ou une chambre à coté. Laglue© est littéralement transformée en pot de colle à qui il faudra faire quarante dix milles bisous, câlins, assurer qu’on ne marchera pas comme un bulldozer dans le couloir (ahem), et quand enfin on s’est extrait de ses bras, qu’on a changer son eau, envisager de l’étouffer sous sa couette, vient enfin le moment tant attendu de l’Excuse, chaque fois différente.

Hier c’était tout nouveau, après le chapitre sur la peur, le froid, la faim, là elle a innové: on est passé à la tragédie:

  • Moi, traversant le looooooooooong et froid (enfin moins maintenant qu’on a des températures positives) couloir: au revoir ma puce a demain
  • Laglue©, dans son lit: mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan cavapaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, j’ai mal a la gorge
  • Moi, un chouya résignée: méssssssssssi ca va, ménan t’as pas mal, aller je suis partieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
  • Laglue©, effrayée: *kof kof kof* Ménan maman part pas je m’étouuuuuuuuuuuuufeeeeeeeeeeeeeeuh *kof kof*
  • Moi, atterée: … ben tiens, bon je suis partie
  • Laglue©,mamaaaaaaaaaaaaaan je vé mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir *avec les trémolots dans la voix*
  • Moi: …
  • Laglue©, n’entendant pas de réaction: … Bon et tu marcheras sur la pointe des pieds pour pas faire de bruits dans le couloir hein.

Une tragi-comédienne née donc. Autant dire qu’elle s’est vite endormie et qu’elle allait très bien ce matin, nous ne sommes pas bourreau d’enfants à ce point là.

Question d’analogie

Laglue© c’est sûr, a hérité du sens de l’humour, si ce n’est de ses parents, d’au moins celui de sa mère.
Retranscription de la conversation:

  • Laglue©: maman, mes chaussures elles sont vieilles.
  • Moi: bon elles datent de l’année dernière mais de là à dire qu’elles sont vieilles…
  • Laglue©: mais oui mais nan, elles sont vieilles, regarde, elles ont des rides.
  • Moi: Gni?
  • Laglue© Mais oui regarde, les griffes/grattes dessus, c’est comme des rides de sandales.
  • Moi: Okéééé… *morte de rire* On est pas rendus hein.

Cette petite a du potentiel, moi je vous le dis. Après les petits des zanimaux , la vieille mamie, et ses jeux avec les chiffres, je pense que la relève du jeu de mots foireux est assurée. Oui, vraiment

Traduction simultanée

Il m’est revenu à l’esprit une anecdote commune à deux cours de langue pourtant diamétralement opposés (néérlandais-japonais) et avec des publics différents, c’est dire qu’à chaque fois on se retrouve entre glandus gens de bonne compagnie.
Et je ne résiste pas à l’idée de partager ce souvenir avec vous.

A l’époque, d’après mon prof on parlait le nééerlandais de Debrouckere, c’est à dire qu’on flamandisait les mots français, ce qui donnait à peu près ca: Mijn auto is in panne, de roue is gecreveert, preneer de kriek in de auto.
Pour pas mal de mots ca peu marcher, mais pas tous évidement.

Ben en japonais, l”idée c’est pareil, sauf qu’on japonise des mots anglais. Ca donnerait le genre de phrase: Watashi no Kaku wa taburu no ue ni. Le pire c’est que cette phrase est juste: énormément de mots modernes: gateau (caku), hamburger (hambaga, hélicopter (erikoputeru),… ont été simplement adapté en japonais. Oui, mais pas tous.

Du coup on se retrouve dans des situations telles que:
Prof: Traduisez moi le verbe marcher
Toute les mains se lèvent.
Prof: Le premier qui dit “marcheren” / “waruku” va avoir des soucis.
Toutes les mains se baissent
Prof: …

De gros glandeurs donc. Et on en est fier.