Un peu de cuisine perdue au milieu d’une prose heuu…

Ben je vous laisse lire quoi.
Pour la petite histoire c’est un article que j’ai écrit pour une semaine a thème fromage du secteur MIAM sur parano, et comme je me sentais en veine écritoire, au final, je me suis retrouvée avec plus de texte n’importeKwaTeske que de recette. J’ai pas compter les lignes, mais bon je dirais facile 3/4 de blabla pour 1/4 de recette.

Alors bon, avant de vous livrer cette recette ancestrale belge, il faut faire une mise en garde:
On travaille ici avec du Herve, un fromage fort, qui va polluer tout votre frigo (si vous le prenez fermier. Si vous l’achetez dans votre supermarché, allez donc vous pendre et en passant, prenez un VRAI Herve, ça n’a pas du tout le même gout. Si malgré tout vous voulez utiliser l’ersatz de supermarché, sachez seulement que ce sera moins bon, mais c’est une question de gout et puritanisme )

Je disais un donc, un fromage un vrai, qui va vous regardez avec ses yeux qu’il n’a pas; vous pouvez d’ailleurs l’appelez Horace [1]et tenter de l’apprivoiser. Bon comme c’est un fromage carré a la base, il ne roulera pas, mais fera un petit compagnon tout à fait acceptable.
Dans votre frigo, si jamais vous ne l’avez pas enfermé dans deux sacs plastiques hermétiquement fermés, eux même mis dans deux tupperware scellés, il aura encore la décence de prendre l’air gêner d’avoir contaminer tout ce que pouvait compter votre frigo et d’en prime vous avoir obligé a un nettoyage en profondeur du dit contenant histoire de vous débarrasser de l’odeur.

Voyez comme il vous regarde de ses yeux qu’il n’a pas.

Je vous avais prévenu. On parle ici d’un fromage… piquant.

Pour ceux qui ne sont pas encore partis, je vous rassure quand même, il existe deux type de Herve: piquant et doux. Celui qui nous intéresse ici est le doux, bien que si vous aimez les fromages forts, vous pourriez tenter la recette en utilisant un piquant (mais la je ne réponds de rien, je ne l’ai jamais testé).

Bon plus sérieusement, cette recette me vient d’un cours de cuisine fait dans un très grand restaurant dit Gastronomique le Charmes Chambertin,[2] et qui peut accompagner toute sortes de plats. On l’avait utilisé avec un boudin de volaille à la Val Dieu, mais ca marche aussi avec les préparations de viande blanche, voire même de poissons blancs si vous vous sentez aventurier.

Après cette mise en jambe vous expliquant que vous n’allez pas faire n’importe quelle recette, mais cuisiner avec un truc sauvage et vivant, voici donc le reste des ingrédients nécessaires à réaliser cette petite merveille, comptez une petite demie heure de préparation totale:

  • Pour 6 personnes:
  • 2 blancs de poireaux
  • 1/2 fromage de Herve doux
  • 1dl de crème fraîche
  • beurre, sel et poivre
  • Des récipients (petites cocottes en fonte,petit plat, ou ramequins pouvants aller au four)

La première chose à faire, avant de rentrer dans le vif du sujet:
faire étuver les poireaux[3] et réservé.

Ensuite, on fait cuire la crème assaisonnée avec un peu de Herve doux (avec juste poivre et muscade, le fromage étant naturellement salé, rajouter du sel ferait un gout trop ben… salé)

On y mélange les poireaux qui ont été étuvés préalablement donc, pis on les mets dans des petits raviers individuels avec par dessus une petite tranche de Herve. Si vous vous êtes plantés et que YenApu (vu que vous auriez tout mis dans la casserole, distrait que vous êtes), heureusement vous pouvez taper dans le demi-Herve restant pour tailler les ptites tranches à mettre dessus. (Accessoirement, ça vous permet de débarrasser votre frigo de cet hôte indésirable a long terme)

Ceci à ce stade.

Ensuite, simple, on fait gratiner le tout au four. (180° quelques minutes, jusqu’à ce que ça fasse une jolie croute)[5]

Ce qui devrait donner un truc du style.

Après YapluKa manger 😀
Bon appétit 😉

[1]Référence honteuse a un maitre de la fantasy Terry Pratchett, ce n’est pas parce qu’on est sur un secteur “bouffe” qu’on peut pas parler un peu littérature dans une recette 😉 Pis ca permet de faire de la propa kilométrique et d’endormir les gens, surtout les insomniaques la-bas derrière. Fin bref.
[2]qui si je suis pas trop fade, et si vous n’avez pas fuit en lisant ma première (qui n’est d’ailleurs par réellement la première) propa MIAM trouvera une propa ultérieure ventant ses mérites. Mais c’est un resto qu’il est bon et aux prix plus que raisonnables.
[3]Pas de panique, si vous ne savez pas ce que c’est, suffit de faire revenir les poireaux coupés en julienne [4] dans un peu de beurre et dans un récipient fermé.
[4] La julienne, c’est simplement couper en tranches fines votre voisine… heu légume pardon. Mais bon, utiliser le jargon de cuisine c’est bien, ça fait plus pro, même si on galère pour connaitre ne serait-ce que les termes de base et que vous avez l’air bien con si vous utiliser le mauvais terme, mais bon ça fait partie des risques
[5]Si comme moi vous êtes distrait et que vous avez soit, pas lu la recette jusqu’au bout avant de commencer (yerk, yerk yerk, toujours lire les notes de bas de page) ou oublié de mettre le four a préfaucher, rajouter 30 minutes a la préparation)