Une journée ordinaire

Hier, je devais me lever tot, sous peine de rester bloquée a la maison.
Donc je me suis levée avant 6h30 (ouais, c’est un style d’écriture trop bien ca je sais).
Sans faire d’histoire, ce qui est rare, d’autant plus que j’ai tres mal dormi. (me suis endormie réellement a 3h30 passées.
C’est en pilote automatique que je me suis mis les dents et brosser les lentilles avant de faire prendre son suppo en bib a Vava et de lui mettre le bib dans la couche.

On arrive en bas, on est dans les temps, y a juste qui faut bouger la Nini (nissan micra, 20ans d’âge) qui n’a plus de batteries évidement, sinon c’est pas drole. Il est 7h10, 10minutes de pousse-pousse tire-tire plus tard, on fait route vers Bruxelles.
Ce petit exercice m’a réveillé.

Pour arriver chez mes parents, faut prendre le trajet ter-ter-bis, les rues avoisinantes sont bloquées pour causes de gros travaux (ils refonts TOUS les trotoires.
On arrive quand même pour voir une énorme grue caterpillard a 2cm de la voiture de ma maman.
Débarquage d’objet en tout genre et de Vava, avant d’aller bouger la voiture, histoire qu’elle ne soit qu’en un seul morceau, quand on en aura besoin l’après midi.
C’est Merlin qui l’a bougée, en 15 minutes parce qu’il a fallu trouver une place qui ne soit pas en zone riverain.
Une fois garée, il me dit ou: tu descends la rue Machin, tu tournes a droite, c’est la 8e voiture.

La matinée et une partie de l’apres midi se passent gentiment, ma maman revient de son travail, faut aller chercher la voiture afin de partir chez l’esthéticienne (ouais, me refaire une beauté).
Je lui donne les indications pour trouvé la voiture => rue Machin, droite, 8e, mais apprement c’est trop compliqué ou elle a pas imprimé toute l’info.
Elle revient furieuse 10 minutes plus tard, sans l’avoir trouvé me menacant de choses terribles si je ne la menais pas de suite à sa voiture qu’elle espérait pas volée.
Je suis scrupuleusement les indications que je lui ai données. Mais qui voila? mais c’est Zaza, la voiture à Môman.

Il pleuvait un ti peu quand on est allé dans la voiture.
Une fois la clé de contact tournée à l’arrivée, c’est la drache nationale qui nous est tombée dessus.
Celle ou on ne voit plus à deux mètres devant sois.
Bien entendu, le temps d’arriver à l’institut, on était toutes trempées comme des soupes.
Enfin, quand je dis toutes, c’est bien sûr excepté Vava, bien au sec sous le grand parapluie et dans les bras.
Le bas de mon pantalon faisait triste mine et floc floc tres froid.

Pendant que je me fais bichonner (poil au nez, et quelques poils en moins aux sourcils), Vava fait la navette entre ma mère et moi, sirote du thé à la menthe, qu’elle adore et fait les yeux doux a Soraya, l’esthéticienne, qui fait de supers soins et des massages qui font du bien, mes épaules et mon cou peuvent en témoigner.
Une heure et demie plus tard, on est dehors, sous la pluie a nouveau.

Re drache nationale, dans la voiture, y a des dingues sur les routes, le Blv de la Woluwe est innondé, nous sommes trempées, et en plus va falloir mettre la voiture dans le garage.
Et pour cela, bouger une énorme barriere bien lourde qui bien entendu est en plein sur le chemin pour se faire.
Dehors, on voit même plus sa main en la tendant devant sois tellement il pleut et il fait noir. (la veste qui avait résisté à l’Irlande a pris l’eau, c’est dire ce qu’on s’est pris sur le coin de la tronche).

Quelques coups de pieds et jurons plus loin, la barrière est enfin bougée, et la voiture rentrée.
Je suis trempée jusqu’au sous vêtements et désperée, j’ai pas de vêtements de rechange.
Vava qui pendant toute la durée des opérations est restée dans la voiture est on ne peut plus sèche.
5minutes plus tard, le ciel se dégage et le soleil à le culot de venir montrer son couché, qui était d’ailleurs fort beau.

Depuis ce matin, j’ai la voix enrouée et je tousse.
Vous croyez qu’il y a un lien de cause à effet?