Petit bonheur

Je suis une accro de la couette, ce n’est un secret pour personne.
Je l’aime par dessus tout quand il fait froid dehors et que j’ai ma tanière bien chaude avec un Namour contre lequel me blottir; mais le summum c’est quand entre nous deux se blotti une petite puce (mouais enfin tout contre son papa surtout hein, moi je fais rien qu’a me prendre ses claques et son lapinou carrément dégeux).

Et tout ca pendant presque deux heures de tranquilité absolue a roupiller comme des biens heureux dans notre petite bulle à nous.
C’est ca le bonheur [des vacances].

J’en veux pas de ta compote

Ma princesse hurlante est en pleine période de rebellion pour le moment; notement au niveau bouffe.
Elle qui d’habitude mange sans sourciller ce qu’on lui propose, v’la t’y pas que tout d’un coup, non elle ne mangera pas la compote préparée avec arsenic amour par son père, depuis hier déjà

Replaçons le tableau: on est hier, il est quelque part entre 16 et 17h et elle réclame à boire.
Un biberon de 270ml plus tard, elle pleure encore. “Bouare” qu’elle dit. deux fois 110cc plus tard, elle est enfin rassasiée et ne veut pas gouter à la bonne compote faite maison.
Mettant ça sur le compte d’un estomac rempli de lait, on la remballe, ce sera pour le gouter de demain [d’aujourd’hui quoi, si vous suivez]

En se réveillant de sa sieste, peu avant 17h, Pustulle déclame haut et fort qu’elle a faim “Miam miam, miam miam, maman/papa”, on récupere le monstre dans son lit et hop, retour de la compote maison; sur laquelle Moizelle fronce le nez et refuse obstinément de gouter.
Son père ammene une compote Del’aize, met la cuillere dedans et hop, enfournée sans sourciller.
Moi je suis morte de rire, Merlin est plutot du genre carrément vexé et embarque les deux compotes direction cuisine pour faire un changement stratégique de contenant.
Rien n’y fait, elle ferme obstinément la bouche qu’il faudra forcer pour faire passer la cuillère… qu’elle avale et dont elle réclame les soeurs aussitôt.

Elle en a mangé dévoré deux pots sans pratiquement respirer entre chaque bouchée et à fait un rot d’aise après avoir lecher les dernieres traces de pommes, à la grande joie de son papa.

Vu l’odeur relativement prononcée de canelle émanant de la compte, je supose que c’est de ça qu’elle s’est méfiée, mais l’action conjugée de la menace et du gavage ont eu raison de ses réticences.

Mère indigne

Apres avoir survécu au trajet de presque deux fois deux heures en train.

Apres avoir supporté deux fois la drache de fin du monde tombée hier sur Thulin justement entre les trajets gare/point de chute et point de chute gare

Apres avoir donné le t shirt gentiment prêté à moi à l’origine par Titi à ma fille qui avait trouvé le moyen de se mouiller le pantalon et le t shirt malgré sa veste fermée jusqu’au coup, son capuchon et l’écharpe qui l’entourait vu que Mademoiselle était dans mon dos, un maximum à l’abris de la pluie alors que moi je me mouillais sévère sous la drache qui m’aveuglait, avec pantalon et t shirt trempés comme s’ils sortait de la machine a laver sans essorage alors que si y avait 15°c dehors il faisait chaud et de saloper comme c’est pas permis le train Thullin/Bruxelles en dégoulinant de bon coeur et en essayant de tenir Maëva couché sur la banquette (la joie des train ou on est réellement sans personne à part le controleur)

Après les chaussures qui font “skwik swiik” en marchant mais restant heureusement sèches

Après avoir confié mon heureuse progéniture à la madame pipi de la gare du Midi le temps de soulager ma vessie douloureuse (oui c’est honteux; je sais)

J’ai craqué… (non je n’ai pas [re]mis ma fille en consigne, elle avait été relativement sage mais à la chair de mon cher qui couinait sa faim et devant l’impossibilité de trouver une soupe dans cette p*tain de gare; du haut de ses vingt mois, je lui ai fait gouter la décadance suprême.
Un cheeseburger de chez Quick…
Que je lui ai donné moitié sur le quai de la gare à moitié dans le train.
Qu’elle à mangé jusqu’à l’antépénultième bouchée.
Que même qu’après, de retour à la maison elle a pas touché à la bouffe préparée aimantement par son papa avec des légumes bien de chez nous.

Et c’est pas la peine de me fustiger pour cette faute, c’est bien le seul truc dont je sois sure de l’hygiene à 9h un jeudi soir dans une gare bruxelloise alors que ma fille pleure parce qu’elle à faim.