Copinage avec les fous – auriez-vous une tong maudite, vous aussi?

Il y a quelques jours, c’était l’anniversaire de mon meilleur ami. J’avais promis d’y être a l’heure tout comme je m’étais arrangée avec une autre amie pour passer l’apres midi avec elle en attendant d’embarquer dans le train devant nous menez à Lln.
Rien de plus facile, j’avais donné le rendez-vous chez mes parents, point de départ d’une folle virée shopping ou je fis chauffé ma carte bleue (oui, elle est réellement bleue et immonde la carte de ma banque. Heureusement que j’en ai commandé une nouvelle beaucoup plus jolie) pour acheter des trucs pour Moizelle, des sandales et des livres, en plus de lunettes de soleil qu’elle recevra prochainement, je dépense plus pour elle que pour moi qui pourtant a un grand besoin de nouvelles chaussures (les miennes sont carrément trouées) et de nouvelle lunettes de soleil aussi (les miennes sont vieilles et me tombe de la tête que je n’ai pourtant pas grosse).
Bref, je me sacrifictionne pour ma fille unique à moi que j’aime quand même un peu malgré tout, et surtout malgré qu’elle est failli me crever les deux yeux hier avec sa fleur facon Georgette même qu’elle est toute pareille sauf qu’elle a des pétales roses et qu’elle trouvait ca super rigolo, ma fille hein, pas la fleur; enfin voilà quoi, revenons à nos moutons.

Apres ces sacrifices inhumains j’ai l’air aussi clodo qu’avant et ma fille à l’air un peu plus mieux, c’est lors du retour à pied vers chez mes parents que l’innénarable (qui va pourtant l’être) s’est produit.

Titi qui était l’amie en question a tué sa sandale, mix entre tong et chaussure Jesus’ way qui pourtant en avait vu d’autres, était déjà mourrue prématurément un an avant et remettait ca pour se rappeler son anniversaire de mourritude.
Bien sûr, on a rien sous la main pour la réparer, un train à prendre vite-vite-vite paske ces couillons de la SNC* font grève pour une raison ou pour une autre et que donc l’heure des trains est un tantinet perturbée et que donc, oui Madame, va falloir courir pour faire un mix metro/pied/train nous permettant d’arriver à l’heure au point de rendez vous.
Mais nous somme douées pour ca, je suggère donc a Titi d’y aller facon ski pour glisser/courrir le long des quais, simulant un beau planté de bâton sous le regard ahuri des quelques badeaux non plongés dans leur pensées/livre/mp3.
Apres ratrappage de train et en retard et correspondance nous menant à bon port plus rapidement que s’il n’y avait eu grève, comme quoi parfois ca a du bon, recherche d’endroit pour acheter des tongs pas cher pour remplacer la sandales mourrue.
Elles ont été trouvé assez rapidement après diverses tentatives de glissages plus ou moins discrets sur diverses surfaces composant le centre commercial, elle jeta son dévolu sur une paire à 10 € que je lui avais présentée entre deux convers de style babacool.

Nous restant du temps à tuer, promenade dans le go sport du coin et à en ressortir avec deux énorme rouleaux de plastique prévu à la base pour la natation


Même que ça s’apelle des frites (ca me donne faim tout ca), reconverties bien sûr en sabres laser ultra performant par les grands gosses que nous sommes.
Et bien sûr de s’amuser à se tapper dessus en plein milieu de la Citée Universitaire ou de reconvertir l’objet en plein de choses toutes aussi marrantes les unes que les autres (oreilles de lapin, bite géante, collier, rame, canne,..)

Y a pas à dire, avec nous, on s’amuse.
Personnes ayant honte facilement et aimant se fondre dans le décors s’abstenir, que nous le vouillions ou non, on devient facilement centre d’intêret.

Preuve d’affection/affliction

Ma puce est malade. Bah, rien de grave hein, juste une petite infection urinaire relativement sérieuse m’obligeant à lui donner des antibio et a faire de la peinture sur vulve a l’aide d’éosine aqueuse et de pommade.
Mais s’il y a un truc que j’ai appris, même si je le savais déjà, c’est de ne jamais, au grand jamais la forcer a manger quand elle ne veut pas.
Et que si vous outrepassé son dénis, vous risquez fort de vous retrouver avec une fille geyser et deux personnes forcées de mettre leur vêtements tourner dans la machine, une maman et une fille sous la douche et une cuisine à nettoyer de fond en comble.

Et oui, Moizelle à vomis son repas… Sur moi… Partout dans la cuisine…
Bien sûr je passerai sur le boyler qui s’est éteint pendant la douche que moi j’ai du terminer de prendre totalement froide vu que j’avais gardé le peu d’eau chaude qu’il restait pour Moizelle. Et chez mes parents bien sûr, sans quoi l’anecdote n’aurait pas eu besoin d’être racontée ici, je me serais changée, elle aussi par la même occasion et l’affaire se serait arrêtée là.
Mais chez mes parents, si elle a [presque] toujours des vêtements de rechange, moi [presque] jamais, et ce coup ci, ca n’a pas manqué, il n’y en avait pas.
Je me suis donc retrouvée affublée d’une robe… comment dire, très fleurs bleues années 50, un peu trop petite pour moi ou ma poitrine généreuse tendait fort le tissu et laisse plus que deviné les seins et le sous tif en dessous.
Une tenue indécente, ne seyant pas à une jeune fille de bonne famille que je [ne] suis [pas] et en tout cas très légère et me donnant une légère nausée tellement que je l’aimais pas.

Heureusement, c’était un retour en voiture et je n’ai choqué, je pense personne.