Yé souis perdoue

Alors que mon Namour me narrait hier ses péripéties à l’EPO, je me suis rappelée de ma promenade dans les batiments de la Communauté Française, dans lesquels j’ai eu quand meme, il faut bien le dire, relativement peur.
Je devais porter des documents à une personne, dans son bureau qui était en plein milieu du batiment à un deuxième ou troisième étage, je ne sais plus. Déjà pour un arriver, c’est pas la joie. Il faut montrer patte blanche à l’entrée où un garde explique comment arrivé au bureau mentionné: “vous prenez a gauche, puis à droite, la vous prenez l’escalier jusqu’a l’entresol puis l’ascenceur jusqu’au 3e, vous tourner gauche droite, prenez le troisieme couloir, vous z’inquiétez pas les numéros de bureaux ne se suivent pas…”
Apres avoir tourné quelques minutes, je trouve donc le bureau de la personne, et lui donne mes documents. Je me retourne pour repartir…
Gloups, je ne sais plus ou je suis. Tous les couloirs se ressembles, les bureaux sont identiques, je commence à marcher et il faut bien l’avouer, à tourner en rond.
Avisant un petit panneau fleché “ascenceur” je le suis pendant cinq minutes et me retrouve devant les… toilettes. Broumph, je n’ai pas croisé l’ombre d’un ascenceur.
En mon fort interieur, je commence à me dire que je ne sortirai jamais de ce labyrinthe, que c’est ma punition céleste que de tourner ad vitam eternam dans ce cloaque grouillant de fonctionnaires péripatéticiens, quand tout à coup je vois devant moi un pannonceau “toilettes”.
Chic me dis-je, avec un peu de chance, il mene aux ascenceurs. Apres quelques tours et détours, repassages devant une nana de plus en plus mal a l’aise de me voir tourner en rond, je trouve les dits ascenceurs. Descend. Tourne encore un peu et trouve UNE sortie.
Une fois dehors, je me suis rendue compte que la sortie par laquelle j’étais passée n’avait rien à voir avec l’entrée. J’ai traversé comme ca toute la cité administrative, dont toute une partie en souterrain…
Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai fais pour m’en sortir… Je devais avoir une bonne étoile (Michelin) qui brillait au dessus de moi.
La prochaine fois, c’est sur, je prend un GPS