Leçon de sociologie

S’il y a bien une chose que j’adore faire quand je suis en boîte, c’est à dire ultra rarement du reste, j’aime pas ça, c’est observer les gens autour de moi. Ben hier soir, je peux le dire, j’en ai eu pour mon argent.
Dans un petit bar glauk…. pardon dans une superbe cav…. enfin dans un club situé en plein centre-ville dans les quartiers chauds (il le sont parce que passé une certaine heure, il faut courir si l’on veut garder son portefeuille sa rolex et son portable dernier cri), nous étions invité par la nouvelle boîte (je tiens à préciser que ce n’est ni une boîte d’escorte boys ni de strip-teaser) de mon Namour à un concert donné dans ce club suivit d’un mélange entre TD et le petit musée des horreurs.
Alors qu’il faut hurler pour espérer se faire comprendre, la piste est à l’humain ce que la savane ou la jungle est a l’animal. Un lieu de chasse, un bivouac ou un point d’eau.
Se cottoient pèle-mêle, le dépeceur de Mons (homme entre 40 et 50ans, les tempes grisonnantes, petites lunettes rondes sur le nez, le regard hagard d’avoir trop bu en train de mater les minettes et les poches arrières de pantalons pour le cas ou un mâle trop occupé à draguer laisserait dépasser son grigri à fille facile. Rien que de le regarder, il me faisait peur.
Il y a aussi la magie de l’approche, de la drague, ou la femelle remplie d’hormones, de désir et d’un irrépressible besoin de se faire sauter (avec du reste un cul qui est le croisement d’une planche à repasser avec le dit fer) danse langoureusement autour du mâle convoité pour finalement le ferrer à coup de bouteilles de bières.
Ainsi que la putasse, porte-jartelle, bas nylon, talons de 50 cm et gant de toilette en guise de jupe, qui s’amusera à faire bander tout mec frustré et qui conclura sans doute avec le plus friqué d’entre eux.
Avec aussi (pour pas faire dans les clichés: le grand black/beur/autres… (biffer la mention inutile)) qui se frottait à toutes les femmes qu’il pouvait en espérant bien que son physique et son charme les feraient tomber toutes comme des mouches.
Et surtout son lot de midinettes se trémoussant parfois sans aucun sens du rythme et croyant pourtant être “Ze Dancing Queen” et branleurs à deux balles se croyant eux aussi irrésistibles.
J’aime vraiment ce genre de sortie parmi ze teuffeur, ça me rappelle que parfois, être quelconque et normale, ça a du bon.